Très utilisée pendant l'Antiquité romaine, la mosaïque reste en usage tout au long du Moyen Âge, en particulier chez les Byzantins, continuateurs des Grecs et des Romains (basilique San Vitale de Ravenne ), et tout au long de la Renaissance. Après avoir quasiment disparu pendant plusieurs siècles, cet art est réapparu au grand jour en France avec les mosaïques de l'opéra Garnier à Paris, par Giandomenico Facchina. Le mouvement Art nouveau amplifiera par la suite cette large diffusion. Aujourd'hui, la mosaïque est utilisée tant par des artistes du mouvement Op Art tels que Carlos Cruz-Diez, Vasarely que pour des projets du quotidien en architecture et décoration intérieure ou extérieure.
Histoire
Continuateurs des Grecs et des Romains, les Byzantins l'utilisent. A l'Oratoire
carolingien de Germigny-des-Prés, on peut voir l'unique exemple existant encore
en France d'une mosaïque inspirée de la mosaïque byzantine. Mais les deux grands
lieux de la mosaïque byzantine sont Ravenne et Constantinople.
La basilique San Vitale de Ravenne en est un bon exemple, ainsi que la basilique Sainte-Sophie de
Constantinople. Les mosaïques byzantines sont essentiellement pariétales, et les
tesselles d'or et de pâte de verre qui les composent ne sont pas posées de manière
plane, ce qui crée de multiples reflets donnant une intensité particulière aux compositions.
Technique
La mosaïque byzantine est faite de pâte de verre et d'or (feuille d'or enfermée entre deux couches de verre). Elle est essentiellement murale et représente des thèmes de la religion chrétienne ou les chefs du pouvoir politique. Les matériaux sont taillés exclusivement à l'aide de la marteline et du tranchet.