Histoire de la Mosaïque Russe
Très utilisée pendant l'Antiquité romaine, la mosaïque reste en usage tout au long du Moyen Âge, en particulier chez les Byzantins, continuateurs des Grecs et des Romains (basilique San Vitale de Ravenne ), et tout au long de la Renaissance. Après avoir quasiment disparu pendant plusieurs siècles, cet art est réapparu au grand jour en France avec les mosaïques de l'opéra Garnier à Paris, par Giandomenico Facchina. Le mouvement Art nouveau amplifiera par la suite cette large diffusion. Aujourd'hui, la mosaïque est utilisée tant par des artistes du mouvement Op Art tels que Carlos Cruz-Diez, Vasarely que pour des projets du quotidien en architecture et décoration intérieure ou extérieure.
Histoire
La technique florentine a été déclinée en Russie vers 1848, et adaptée par des maîtres
lapidaires, pour le placage sur des objets d'art, de minces lamelles de pierres semi-précieuses, comme
la malachite, le lapis-lazuli, ou la rhodonite.
Compte tenu de la richesse exceptionnelle des mines de l'Oural, en Sibérie, l'exploitation
industrielle de la malachite, a permis de produire au XIXème siècle et en grande quantité, des
objets d'art, afin de décorer les intérieurs d'immeubles, de palais ou de châteaux : la salle de malachite
du palais d’Hiver,
à Saint-Pétersbourg, la cathédrale Saint-Isaac à Saint-Pétersbourg, le Grand Palais du Kremlin, à Moscou,
ou en France, dans le salon des malachites au château du Grand Trianon à Versailles. Les
objets d'art étaient réalisés dans les trois manufactures lapidaires impériales, de Peterhof, Ekaterinbourg, ou à
la Manufacture lapidaire impériale de Kolyvan (en Russie).